mardi 16 mars 2010

BREWDOG Part I - les blondes


En fin de compte très récente (avril 2007), la brasserie écossaise BrewDog fait déjà beaucoup parler d’elle. Deux hommes, James Watt et Martin Dickie (sans oublier le chien, Bracken) sont à l’origine du projet. Au bout de seulement trois ans, cette équipe à la renommée internationale propose une large gamme plus que potable et semble avoir envie d’envahir la planète avec leurs nouveautés toutes plus délirantes les unes que les autres (Tokyo*, Nanny State, Tactical Nuclear Pinguin, Sink The Bismarck…). Très friand de ce genre de personnages déjantés, je ne pouvais faire autrement que de goûter leur gamme…
Voici le premier volet sur les blondes.


Trashy blonde (4.1%)

De couleur blonde/dorée, la mousse est peu présente et retombe vite.
Au nez : une certaine austérité, un tantinet minérale, odeur de moût passablement fruité, pain légèrement grillé, un brin métallique. En bouche : attaque assez austère, ensemble peu expressif. En fin de bouche apparaît une légère amertume (sève de pissenlits). Rien d’extraordinaire mais pas désagréable pour autant.

Punk IPA (6%)

De couleur blonde, la bière est limpide.
Au nez : arômes herbacés et fruités (principalement du citron, litchi en se réchauffant). En bouche : belle présence, sur le citron, beaucoup plus intéressante que la précédente, amertume plus prononcée et bonne longueur en bouche. Finale à l’amertume grandissante au fil des gorgées. Avec le fond de la bouteille et en se réchauffant, apparition de litchi.

Chaos Theory (7.1%)

De couleur ambrée, elle forme une belle mousse, plus compacte et plus persistante.
Au nez : de la friture, gâteau trop cuit, passablement fruitée, houblonnée/herbacé, réglisse. Ça paraît plus rond et crémeux que les précédentes. En bouche : réglisse, notes terreuses, amertume (brûlé) en fin de bouche. Original mais j’accroche moins.

Hardcore IPA (9%)


De couleur blonde/dorée, la mousse est belle mais retombe assez vite.
Au nez : floral (houblon séché), fruité (litchi, cassis), sur les herbes aromatiques (thym, lavande ?)… pas de soucis, on est bien sur de l’IPA qui envoie ! C’est frais et expressif comme j’aime. En bouche : attaque sucrée dans le prolongement direct du nez avec un côté "carambar fruité" (fraise, pêche). Amertume relativement importante en fin de bouche. Une nouvelle version à 9.2% a récemment été mise au point et il paraît que c’est encore meilleur, j’en veux !!!

NB : Attention, si un jour vous avez l’occasion de goûter ces bières, malgré que celles-ci soient blondes, je recommande chaudement aux alentours de 10°C.

-Pierrot

EDIT : Les bières de BrewDog sont disponibles à la vente online sur leur site internet, et - chose peu courante pour le Royaume-Uni - ils livrent au-delà du territoire grand-breton (mais ça peut faire mal niveau frais d'envoi...). Antoine

3 commentaires:

  1. Clair, il vaut mieux les servir à 10-12 degrés, pas glacées, pour en profiter pleinement !

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  2. Tu m'ôtes les mots de la bouche Laurent. De manière général, je bois mes bières de moins en moins fraiches. Servies à 9/10°C, les dernières IPA américaines que j'ai testé ne se révélaient pleinement qu'en se réchauffant un poil.

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  3. Yes !!!
    Enfin pu goûter la nouvelle Hardcore IPA à 9.2%
    Comme ça, de mémoire, je dirais que c'est au moins aussi bon, très houblonné, frais et fruité, l'amertume en fin de bouche est bien tenace, une bière qu'on ne boirait pas par pinte (quoi que :o) Mais indéniablement de l'IPA qui envoye !

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