mercredi 30 juin 2010

Un petit verre en terrasse à la brasserie Kerkom...

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Il fait beau, il fait chaud, c'est le moment d'en profiter! Si vous ressentez une grande soif et que vous êtes dans le coin de Saint-Trond dans le Limbourg (ou de Waremme dans la province de Liège), je ne puis que vous conseiller vivement d'aller faire un petit tour du côté de Kerkom-bij-Sint-Truiden, où se trouve l'excellente petite brasserie du même nom (sans le "bij-Sint-Truiden").


Il y a deux raisons majeures d'aller leur rendre visite quand il fait beau. Premièrement, la brasserie est située dans une vieille ferme-brasserie avec une grande cour intérieure dont une grande partie a été aménagée en terrasse, fort agréable sous le soleil. Deuxièmement, la Bink Blond au fût est une des bières les plus agréables et désaltérantes qu'il m'a été donné de goûter ces derniers temps! Je l'avais déjà goûtée au fût chez les braves gens du Moeder Lambic, mais ici, en terrasse et par ce temps estival, elle était encore meilleure que jamais. Une bière parfaite pour l'été!

Bink Blond – Brouwerij Kerkom (5,5%)

Un avantage majeur de cette bière est qu'elle est assez légère : 5,5% Alc. Vol., ça permet de rester debout (ou plutôt assis) même avec le soleil qui vous tape sur le crâne. Mais au-delà de ça, c'est surtout une bière vraiment délicieuse, fraîche et désaltérante. Elle a un nez de houblon frais assez incroyable, c'est un véritable plaisir que de plonger son tarin dans son verre tout au long de la dégustation et même après, quand le verre est (tristement) vide. En bouche c'est tout aussi plaisant : une texture presque soyeuse, une belle présence maltée qui apporte un peu de douceur et une finale amère au bon goût de houblon! Cet équilibre entre rondeur maltée et amertume houblonnée la distingue d'autres bières du 'même type' comme la Zinnebir ou la Rulles Estivale par exemple...

Leurs autres bières sont bien entendu à tester elles aussi! La Bink Bloesem est assez originale et la Kerkomse Tripel vaut particulièrement le détour aussi selon moi (particulièrement au fût). On en reparlera d'ailleurs certainement ici, dans un futur peut-être pas trop lointain.

Si l'envie vous prend d'aller rendre une petite visite à la brasserie Kerkom (même s'il ne fait pas beau ça vaut la peine, le petit café aménagé dans les bâtiments de la ferme est très accueillant également), voici les horaires d'ouverture :

Avril-octobre

Mercredi-vendredi : à partir de 11h
Samedi, dimanche et jours fériés : dès 10 heures

Le reste de l'année

Jeudi-dimanche : à partir de 13h
Attention : la brasserie et le café sont fermés du 20 décembre jusqu'à fin janvier


La brasserie peut également être visitée le samedi à 15h, probablement en néerlandais mais sans certitude. Il vaut aussi peut-être mieux confirmer par téléphone ou e-mail avant.

Brouwerij Kerkom
Naamsesteenweg 469
3800 Sint-Truiden
0495/38.12.14
info@brouwerijkerkom.be


Une dernière chose puis je vous laisse : si vous vous rendez aux toilettes, levez les yeux au plafond et essayez de deviner ce qu'on faisait auparavant dans la pièce du dessus...



Santé!

-Antoine

vendredi 25 juin 2010

Bière et vieillissement : Evolution de la Jean-Chris n°2

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La Jean-Chris n°2 est une bière noire aux reflets rouges, titrant 9%. Elle a été produite par la brasserie artisanale Sainte Hélène de Ethe, en collaboration avec Christophe Gillard de la cave à bière "Mi-orge Mi-houblon" d’Arlon, et Jean-François Vaux, chocolatier du sud de la France venu s’installer à Habay-La-Neuve. Le but premier de cette création est la réalisation d’accords entre bière et chocolat.
Entrent dans la composition de cette bière : les malts Pilsen, Malt Café, Munich, Special B; les houblons Brewer Gold et Challenger; ainsi que la levure de la brasserie d’Orval. La bière fait 68 EBU (European Bitterness Units, échelle proche de l’IBU).
 

Goûtée pour la première fois en septembre 2009, peu de temps après sa mise en bouteille, la bière présentait un profil très brut, principalement axé sur de puissants arômes de torréfaction. En bouche, j’avais eu l’impression de croquer dans des grains de malt carbonisés. L’amertume développée par la bière était alors très intense et tenace. Personnellement, j’aimais déjà beaucoup malgré un profil plutôt "hardcore" qui en a rebuté plus d’un… ;o)

Neuf mois plus tard, je remets ça. Quelle surprise au premier contact, oh miracle, la magie de l’évolution en bouteille a opéré, et dans le bon sens ! Ce n’est plus du tout la même bière, le temps l’a littéralement métamorphosée. Au nez, on y trouve des arômes fruités de houblon frais et une touche florale. En bouche, un équilibre parfait entre le houblon fruité et le malt grillé qui apporte une magnifique amertume à l'ensemble. Cette bière est complexe, puissante, longue en bouche, tout en restant très rafraichissante. La bouteille a été tombée à 2 avec un plaisir non dissimulé, franchement une bière superbe !
 
Le dicton du jour : "Dans la bière, rien n’est arrêté, tout peut arriver !"
 
Encore félicitations à Eddy Pourtois, le brasseur, ainsi qu’à Christophe et Jean-François pour avoir donné naissance à cette bière de toute beauté !
 
La Jean-Chris n°1 était une ambrée légère, houblonnée à l’amarillo et brassée chez Rulles. Vivement une Jean-Chris n°3… :o)
 
-Pierrot

lundi 21 juin 2010

Une bien sympathique visite de la brasserie Fantôme

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Récemment, mon ami Pierre s'est marié. Pas le cochon lorrain, hein! Un autre Pierre, bien Belge celui-là ;). Ayant eu l'extrême bon goût de me choisir comme témoin, je me suis chargé de lui organiser ce qu'on appelle communément par chez nous un 'brûlage de culotte' ou un 'enterrement de vie de garçon'. Une des 'activités' prévues lors de ce week-end fort divertissant était la visite de la brasserie Fantôme.


C'était une magnifique journée de mai. Une des premières journées ensoleillées de l'année. Après un bon paquet de frites dans la capitale wallonne, direction les Ardennes, et plus précisément le petit village de Soy, entre Hotton et Erezée. Si ces noms ne vous disent rien, sachez que ce n'est pas très loin de Durbuy et de Marche-en-Famenne. Et si vous ne voyez toujours pas ou diable ça se trouve, regardez sur une carte.

J'avais convenu par téléphone d'une visite aux alentours de 15h30, et c'est à 15h30 pile que nous poussons la porte du petit café attenant à la brasserie. Accueillis par le brasseur Dany Prignon, nous commençons tout de suite la visite. Nous suivons Dany à travers de petites pièces reliées par des escaliers et de petites portes (attention à la tête) pour voir tout le matériel qu'il a rassemblé et réparti dans le sympathique bâtiment de la rue Préal. Il nous explique avec beaucoup d'humour le processus de fabrication de sa bière, qui passe d'une pièce à l'autre par un réseau de tuyauterie que le brasseur affirme ne pas maîtriser ni comprendre lui-même ;)

Une fois brassée, la bière passe dans quatre cuves cylindro-côniques où elle fermente 18 jours avant sa mise en bouteille. Celle-ci se fait dans la plus petite pièce de la brasserie (je pense!), juste à côté de la pièce avec les cuves. Tout se fait manuellement : remplissage, bouchonnage et capsulage. La dernière étape est l'étiquetage, qui se fait toujours à la main également. Dany nous explique alors qu'à côté de la bière "phare" de la brasserie, la Fantôme 'Classique', il brasse énormément de bières différentes, selon ses envies, ses humeurs, ou les commandes qu'il reçoit. En effet, il brasse aussi sur recette ou élabore lui-même des recettes pour des commandes privées. Attention, il est important de préciser qu'il ne fait pas de 'bières d'étiquettes' : chaque recette différente est étiquettée différemment.


Le brasseur nous confie aussi ses frustrations par rapport au public 'local'. S'il s'en sort aujourd'hui, c'est en effet essentiellement grâce à l'exportation, notamment aux Etats-Unis. La plus grosse partie de sa production part en effet à l'étranger. En tant qu'amateur de bières toujours à la recherche de bons produits artisanaux, on ne se rend pas toujours compte que beaucoup de gens ne prêtent pas souvent attention aux artisans qui sont juste à côté de leur porte... Ceci n'étant pas notre cas, la visite maintenant terminée, il est temps de passer à la deuxième phase : celle de la dégustation! Ce jour-la, deux bières étaient disponibles dans le petit café de la brasserie : la Fantôme 'Classique' et la Saison d'Erezée du moment (Printemps ou été, je ne me rappelle plus...), toutes deux au fût.

Fantôme – Brasserie Fantôme (8%)

J'avais déjà eu l'occasion de la goûter à plusieurs reprises, mais toujours en bouteille. La première chose à mentionner est peut-être qu'elle peut varier plus ou moins fortement d'un brassin à l'autre, mais que certains traits caractéristiques peuvent être retrouvés lors de chaque dégustation.

Ce qui domine dans cette belle bière orange trouble, c'est avant tout un énorme côté fruité. La pomme verte, essentiellement. On retrouve aussi toujours un goût très particulier qui fait penser à un bonbon. La version fût dégustée en terrasse ce jour-la était assez douce, avec peu d'amertume, et énormément de fruit et de bonbon. Une version bouteille goûtée quelques semaines plus tôt était quant à elle plus sèche, beaucoup moins douce et un peu plus amère... Mais on a par contre retrouvé la douceur de la version fût une semaine plus tard, en dégustant les bouteilles ramenées de la brasserie.

En bref, une bière originale, intéressante, qui peut parfois varier d'un brassin à l'autre mais qui est vraiment excellente quand elle est à son top.


Saison d'Erezée (Printemps ou Eté 2010) – Brasserie Fantôme (?%)

Si la brasserie produit bien de la bière sous l'appellation 'Saison', il ne s'agit pas d'une bière 'figée' mais qui varie au gré des saisons et surtout de l'inspiration de Dany Prignon. Lors de notre passage, la Saison d'Erezée (la commune dont Soy fait partie) avait un caractère très fruité et assez doux (sans tomber dans le sucré), avec un goût assez étonnant de violette, assez proche de celui des bonbons du même nom. Le tout était très frais, et étonamment agréable (je ne suis d'ordinaire pas un grand fan de ce profil de bière) à siroter au soleil dans la pelouse de la brasserie Fantôme!


Au final, une intéressante et agréable visite chez un brasseur artisanal jamais à court d'idées (sa prochaine création sera probablement une bière aux pissenlits, nous a-t-il confié)! Le principal intéressé, Pierre, a d'ailleurs été tellement séduit par la Fantôme qu'il en a ramené trois caisses de douze bouteilles (75cl, l'unique format proposé par la brasserie) pour la soirée de son mariage! Et en plus il avait déjà prévu de la Chimay Triple au fût... Quand je vous le disais qu'il avait bon goût ;)



Vous pouvez visiter la brasserie sur demande ou durant le week-end et les congés scolaires (téléphonez avant pour être certain que Dany sera disponible pour la visite guidée). Le prix est de 4 € par personne (visite + dégustation d'un verre).

Brasserie Fantôme
B-6997 Soy
Tél./Fax.: +32 (0) 86 47 70 44
contact@fantome.be
www.fantome.be

Santé!

-Antoine

vendredi 18 juin 2010

Bière et vieillissement : face à face de XX Bitter

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Sans parler du conditionnement (33cl, 75cl, magnums…) et des conditions de stockage (température, luminosité…), qui jouent un rôle primordial dans la conservation de la bière ; il y en a qui vieillissent bien, et d’autres moins. C’est le cas (à mon goût bien sûr) de beaucoup de bières blondes, qui au-delà de un à deux ans de vieillissement perdent beaucoup de leur fraîcheur et de leur amertume, malgré des Dates Limites de Consommation parfois bien plus longues (souvent 3 ans pour des bières refermentées en bouteille). Ainsi, après une durée propre à chaque bière, les arômes de fruits frais tendent à évoluer vers des fruits compotés, la base maltée adopte des saveurs de "gâteau trop cuit", l’alcool est parfois moins bien intégré et l’amertume s’estompe cruellement.
Qu’en est-il pour une bière comme la XX Bitter, qui présente au premier abord des caractéristiques propices ("faible" dégré d’alcool, blonde, fortement houblonnée) à un effondrement de la qualité dans le temps?

XX Bitter – 75cl – 18 mois (6.2%) vs XX Bitter – 33cl – 6 mois (6.2%)



75cl DLC 01/2014 (donc embouteillée en 01/2009) achetée chez SBS en 09/09.
La bière résiste à l’ouverture et commence à mousser…
Couleur : blond doré, trouble.
Au nez : beaucoup de fraicheur, fleuri (houblon), citronné, légère touche de miel.
En bouche : attaque acidulée, sur les agrumes, bonne amertume qui persiste en fin de bouche.
Commentaire : évoque le houblon frais, c’est bon !

33cl DLC 12/2014 (donc embouteillée en 12/2009) achetée chez un caviste il y a un mois.
Ouverture sans encombre, c’est tellement plus simple d’ouvrir ces bières avec un décapsuleur homologué… ;o)
Couleur : identique mais limpide.
Au nez : moins frais, moins sur les agrumes, plus brute avec une touche campagnarde/céréalière.
En bouche : attaque sur les céréales, une pointe de colle, amertume beaucoup moins importante.
Commentaire : évoque des vieilles céréales, c’est pas bon !


L’expérience fut troublante car je m’attendais à tout sauf à ce résultat. J’avais choisi de commencer par la bière la plus âgée, anticipant une diminution de l’amertume, mais il en a été tout autrement. En conclusion, deux choses ressortent :

Premièrement, la XX Bitter peut très bien se conserver 1 an et demi en 75cl, tout en gardant fraicheur et amertume.

Deuxièmement, la 33cl dégustée en face à face semble indéniablement présenter une anomalie. Contamination de la bouteille, mauvais stockage ou qualité médiocre du brassin, il est certain que la XX Bitter, même jeune, est habituellement bien meilleure. Par acquis de conscience, j’ai pu vérifier ce fait une semaine plus tard dans un bar sur plusieurs bouteilles, ainsi que récemment sur un fût de 20 litres qui était absolument magnifique ! :o))

Comme dit le vieil adage : "L’habit ne fait pas le moine". Déterminer les bières à haut potentiel de garde n’est pas chose évidente, à chacun de faire ses expériences. Soyez patients et goûtez !

-Pierrot

PS : petite liste de blondes qui par expérience m’ont conquis après 2 à 3 ans de vieillissement : Moinette blonde (version classique et bio), Bons Vœux et Orval.

vendredi 11 juin 2010

Chez De Molen, c’est pas des rigolos !

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Il y avait dans la cave commune, au QG des gorets, une bière insoupçonnée, offerte lors de notre approvisionnement au magasin de la brasserie en début d’année… Lood & Oud IJzer !

Cette bière est un assemblage d'Amarillo (Double IPA) et de Rasputin (Imperial Stout) ayant été préalablement vieillies quelques mois en fût, titrant à 10.4% et embouteillée à l’occasion du " Dutch Winter beer festival" au nombre limité de 318 bouteilles de 75cl.

Lood & Oud IJzer – De Molen (10.4%)

La bière présente une belle robe marron clair avec des reflets orangés et une superbe mousse bien dense.
Au nez comme en bouche, vous prenez la meilleure IPA qui puisse être, pleine d'agrumes (pamplemousse, citron…) et de fruits exotiques (fruits de la passion, mangue…) et vous alliez ceci au plus délicieux stout jamais brassé, plein de café crémeux, de chocolat noir… Une explosion de saveurs, une complexité rarement égalée, une maitrise de l'alcool et de l'amertume hors du commun ! A mon gosier de goret, une tuerie absolue !!!


Malheureusement, vous vous imaginez bien, il n’y en a plus une seule en vente au magasin. Un conseil, si vous tombez un jour dessus, foncez !

-Pierrot

mardi 8 juin 2010

La distillerie du cochon de la femme de Ménélas* : Port Ellen

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En Ecosse, l’île d’Islay, réputée pour ses whiskies tourbés, compte 8 distilleries actives : Ardbeg, Bowmore, Bruichladdich, Bunnahabhain, Caol Ila, Kilchoman, Lagavulin et Laphroaig ; et une distillerie fermée depuis 1983 : Port Ellen. Créée en 1825, la distillerie fut la première a exporter son single malt aux Etats-Unis. Fermée de 1929 à 1966, elle doubla sa capacité de production en 1967 avec ses 4 alambics (2 wash et 2 spirit). Une malterie, destinée à alimenter les distilleries de l’île ainsi que celle de Jura, fut construite en 1973 à côté de la distillerie. S'il arrive que certaines distilleries demeurent en sommeil avec l’espoir de reprendre un jour leur activité, ce n’est pas le cas de Port Ellen pour laquelle le processus de démolition a été enclenché en 2004 avec la destruction d’un de ses trois toits en forme de pagode.

De par le fait que les plus jeunes Port Ellen embouteillés aujourd’hui ont au minimum 27 ans d’âge et en raison du profil général de son single malt, Port Ellen se distingue par des whiskies très fins et très complexes. Depuis ces dernières années, les embouteilleurs indépendants nous ont gratifiés d’une belle flopée de Port Ellen, tel que Signatory Vintage en 2007 avec cette mise en bouteille spéciale pour La Maison Du Whisky.


Port Ellen 25yo (1982/2007) cask 1203
Signatory Vintage for LMDW (55.7%)



Il y a de ces drams magiques pour lesquels, dès le premier nez, les images affluent…

" Un chien foule la roche sur une plage d’Islay parsemée de coquillages. Les cendres du volcan islandais ont recouvert toute l’île. A ces relents marins s’adjoint la fragrance douce et sucrée des citrons et des pommes qui emplissent les étals sur le marché du vieux port. La première vague est riche, sucrée et s’échoue sur la fumée grasse d’un cigare. Les senteurs fruitées s’intensifient bien que l’on perçoive les campagnes d’Islay toutes proches. Le fond de l’air est frais et une fumée discrète imprègne les lieux. La deuxième vague est toujours aussi douce, alliant la saveur des poires au beurre cuisinées dans la chaumière d’en face avec la minéralité de la cendre qui tombe toujours sur l’île. Lorsque les nuages se dissipent, les premiers rayons de soleil viennent frapper la plage exaltant une odeur de sable chaud. Tous mes sens sont en émoi, pour sûr, un grand moment… "

J’ai pourtant longtemps gardé un avis mitigé sur cette bouteille. Mais cette fois-ci, ce whisky a réussi à me faire voyager. Ne vous arrêtez jamais à votre première impression. Cent fois sur le métier, remettez votre ouvrage ! ;o)

-Pierrot

* Copyright WhiskyWalker.

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