Salut à tous, moi c’est "Pierrot" alias "pompix" ou le "cochon lorrain". J’habite Nancy mais mon cœur est mi-belge, mi-écossais, mi-français ! J’écris avec beaucoup d’émotion mon premier article pour Malt In Pot.
Tout d’abord, je tiens à remercier Antoine et Fred pour leur accueil sur le blog, ainsi que tous mes amis du monde de la bière et du whisky et tout particulièrement la grande famille du forum "whisky-distilleries.info", sans qui je n’en serais pas là aujourd’hui.
Du malt entre potes, peut-on trouver meilleur slogan ? J’adore l’esprit de ce blog et c’est pourquoi j’ai répondu présent à l’appel d’Antoine, lorsque celui-ci m’a gentiment proposé de rédiger des articles.
Passionné de bière et de whisky depuis maintenant 3 ans, je vais tenter, par le biais de mes écrits, de vous faire partager le monde merveilleux qu’est celui de la dégustation. Pour ouvrir le bal, c’est de whisky dont je vais vous parler. Cette eau-de-vie souffre d’une connotation péjorative aux yeux du grand public, alcool fort à mélanger avec du soda, peu de personnes ont la chance d’avoir conscience de la richesse de cet alcool. Le whisky est pour moi l’eau-de-vie qui présente la palette aromatique la plus riche et la plus variée. Quoi de mieux pour illustrer mon propos que de vous parler d’un Benriach 76 ? Goûter un Benriach 76 c’est comme croquer dans une mangue bien mûre, humer des bananes séchées, mâchouiller de la noix de coco, boire un bon nectar d’ananas. Et oui car dans Benriach 76, il y a du fruit, et du fruit exotique s’il vous plait, oui madame vous avez bien entendu !
Benriach 1976/2007 - OB for "The Nectar" (52%)
Fondé en 1898, la distillerie Benriach se situe dans le Speyside qui est la région d’Ecosse actuellement la plus fournie en distilleries. Le whisky qu’elle produit entre essentiellement dans la composition de blend, Chivas en l’occurrence, comme pour toutes les autres distilleries. Toutefois une partie de sa production est destinée au marché du single malt. Il faut savoir que le millésime 1976 est à Benriach ce que 1947 est à Cheval blanc. Ils ont produit cette année-là une eau-de-vie de très grande qualité et surtout sélectionné des fûts exceptionnels afin de faire vieillir leur whisky. A ces deux composantes s’ajoute un climat des chais parfait. Depuis 4 ans, une dizaine de ces fûts ont été embouteillés dont le Benriach 30 ans 1976/2007 titrant 52% et embouteillé pour "The Nectar, belgium" au nombre de 166 bouteilles. Ce whisky a mûri en hogshead (n° 8080) qui est un fût reconstitué à partir de douelles de différentes origines, et retravaillées pour atteindre une contenance d’environ 250 litres.
Mes sensations du jour :
Au nez, de délicates notes végétales (foin, mousse …) se mêlent à un léger boisé et une touche vanillée. Puis apparaissent des fruits bien mûrs, un brin citronné et un voile de fumée. Bel équilibre et grande complexité qui laissent présager un malt de haut niveau. En bouche, l’attaque est sucrée et légèrement acide, puis émerge une explosion de fruits (mangue, citron, groseille …) accompagnée d’épices douces (poivre …) et d’une touche de thé. Une douce amertume s’installe en fin de bouche et laisse s’exprimer une finale très longue avec une balance fruits/bois/épices parfaite. Pas de doute, nous avons affaire là à un grand malt, du grand art !
J’espère vous avoir mis le whisky, euh … l’eau à la bouche. A bientôt pour de nouvelles aventures maltées,
-Pierrot.
Merci Pompix pour ce bel article qui donne en effet bien envie de goûter à cette affaire! Miam miam...
RépondreSupprimerUne dose(thérapeutique bien sûr:o)) t'est reservée pour ma prochaine venue sur Bruxelles.
RépondreSupprimerPierrot.
Te voilà arrivé ici mon cochon !!!!!
RépondreSupprimerDidou
Eh oui, on a collé une plume entre mes pattes de goret ! :o))
RépondreSupprimerPierrot.